Avigdor Arikha

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Avigdor Arikha
Avigdor Arikha en 1980.
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Avigdor Arikha est un peintre et graveur figuratif franco-israélien, né le à Rădăuți en Bucovine et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né de parents juifs germanophones à Rădăuți en Bucovine (Roumanie), Avigdor Arikha est interné dans un camp de concentration en Ukraine en 1941. La Croix-Rouge l'en sort en 1944 et l'envoie en Palestine. En 1946 il est élève de l'École des beaux-arts Bezalel à Jérusalem, suivant un enseignement proche du Bauhaus. Il est blessé en 1948 en combattant pour la création d'Israël. En 1949, il obtient une bourse d'études aux Beaux-Arts de Paris. Il s'établit définitivement en France en 1954.

Dans les années 1950, il pratique une peinture abstraite, qu'il abandonnera après une dizaine d'années au profit du dessin, de la gravure et de l'illustration figuratives. Il valorise alors « le dessin et la peinture d'observation », terminés en une seule séance face au sujet. Peintre de portraits, il est aussi polémiste, dirigeant ses traits verbaux contre l'éclairage des tableaux dans les expositions et musées, contre la tyrannie des modes et des courants artistiques, et exposant, plus positivement, sa conception de l'œuvre d'art dans des articles réunis dans un livre en 1991.

Avigdor Arikha a fait don, en 2008, d'un grand nombre de ses estampes à la Bibliothèque nationale de France : le département des Estampes consacre alors une rétrospective à son œuvre gravé[2].

Son décès a donné lieu à divers hommages du monde de l'art, notamment de la part de Jean Clair, Jean-Pierre Cuzin, Michel Laclotte, Didier Sicard, etc.[3]

Expositions[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Crypte du site Richelieu, 24 juin-24 août 2008. Un catalogue est alors publié.
  3. « Hommage à Avigdor Arikha » dans Nouvelles de l'estampe, septembre-décembre 2010, no 232.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Samuel Beckett, Barbara Rose, Robert Hughes, Jane Livingston, Joseph Shannon, Arikha, Paris, Éditions Hermann, , 223 p. (ISBN 978-2-7056-5997-4).
  • Avigdor Arikha. Gravure sur le vif, Paris, BnF, , 111 p. (ISBN 978-2-7177-2416-5).

Nécrologies[modifier | modifier le code]

  • Philippe Dagen, « Avigdor Arikha, peintre israélien », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • (en) Christopher Masters, « Avigdor Arikha obituary », The Guardian,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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